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A l’occasion de la publication des ouvrages,...

....rencontres en présence des auteurs

 
 
 
 
RENCONTRE AUTOUR DE DEUX OUVRAGES SUR L’EAU & SCIENCES SOCIALES : NOUVEL INTERET OU CHANGEMENT DE PARADIGME ?

17 juin 2014

À quelques mois d’intervalle, en 2013, deux numéros spéciaux de revues de sciences sociales ont traité du thème de l’eau. Comment expliquer ce (nouvel ?) attrait pour l’eau en SHS ? Au-delà « d’histoires d’eau », ces ouvrages posent la question cruciale des approches à privilégier pour aborder aujourd’hui le rapport d’une société à l’eau et pour décortiquer la construction sociale que représente la gestion de l’eau.

Avec

Alice Ingold est historienne, maître de conférences à l’EHESS. Ses thèmes de recherche sont notamment : l’histoire politique et sociale des ressources de l’environnement, les savoirs sur les territoires et les eaux, les modèles politiques de gouvernement de la nature depuis la Révolution française.

Erik Swyngedouw est professeur de géographie de l’Université de Manchester, Royaume Uni, et chercheur invité au Centre d’Etudes Européennes (Sciences Po) de janvier à juillet 2014. Ses thèmes de recherche sont notamment : la gouvernance urbaine, les politiques environnementales, la ‘political ecology’, le cycle hydrosocial

Et les éditeurs scientifiques des numéros spéciaux : Olivia Aubriot, Chargée de recherche au CNRS, Centre d’Etudes Himalayennes ; Barbara Casciarri, maître de conférences à Paris-8 Saint Denis, Jeanne Riaux, Chargée de recherche à l’IRD (UMR G-Eau) et Mauro Van Aken, maître de conférence à l’université de Milano-Bicocca.


L’HIMALAYA A L’EPREUVE DE L’EXPERIENCE ETHNOGRAPHIQUE - juillet 2012
 

Un entretien du comptoir des presses d’universités de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH) organisé à l’occasion de la parution de :

- Les bergers du Fort Noir. Nomades du Ladakh (Himalaya Occidental), par Pascale DOLLFUS, Publications de la Société d’ethnologie

- La part manquante. Échanges et pouvoirs chez les Drung du Yunnan (Chine), par Stéphane GROS, Publications de la Société d’ethnologie.
 

Aux deux extrémités de la chaîne himalayenne : deux petites communautés. A l’ouest, au Ladakh, des éleveurs nomades ; à l’est, au Yunnan, des essarteurs. Dans ces régions reculées et difficiles, chaque auteur a vécu au plus près de la population qui l’accueillait. C’est cette expérience que nous évoquons, à l’occasion de la parution de deux ouvrages retraçant, chacun à leur manière, le caractère singulier de ces sociétés des confins.
 
 
Présentation synthétique des ouvrages :

Les bergers du Fort Noir. Nomades du Ladakh (Himalaya Occidental) - Pascale DOLLFUS

Kharnak, « le Fort Noir », ainsi se nomme l’une des trois communautés nomades du Ladakh, ancien royaume himalayen situé au nord de la péninsule indienne. Éleveurs de yaks, de chèvres et de moutons, ses habitants vivent à plus de 4 200 mètres d’altitude aux confins du plateau tibétain.

Fruit de nombreux séjours effectués entre 1993 et 2010, ce livre analyse la façon dont cette société pastorale se pense, occupe et définit ce qu’elle nomme son « pays » : un espace aux frontières floues, centré sur un monastère bouddhiste et ancré par des montagnes, palais de divinités protectrices.

La part manquante. Échanges et pouvoirs chez les Drung du Yunnan (Chine) - Stéphane GROS

Les Drung (Dulong), habitants des confins montagneux de la province du Yunnan en Chine, à la frontière du Tibet et de la Birmanie, s’affichent souvent comme des démunis. Au fil de l’enquête, l’expression d’un manque revenait souvent dans les propos de mes interlocuteurs comme un argument identitaire rendant compte de leur situation passée et présente. Or, l’avènement de la République populaire de Chine (1949) a marqué une profonde rupture. D’esclaves en puissance, les Drung sont devenus une « nationalité minoritaire » qui s’efforce de trouver une place au sein de la société chinoise. Comment perçoivent-ils cette transition entre l’oppression passée et la situation sociale présente ?